16 février 2024
En conseil fédéral des négociations, les personnes déléguées de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) ont entériné les propositions d’ententes de principe avec le gouvernement à 73 %. Elles touchent les conditions de travail sectorielles du personnel de soutien scolaire et les enjeux intersectoriels du Front commun. Étant donné que ces ententes sont interreliées, une proposition combinée a été présentée lors des assemblées générales.
Le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, précise que « Les personnes déléguées des syndicats nous ont transmis le résultat des votes de leurs assemblées générales. Ils ont considéré qu’il y avait des éléments positifs pour améliorer leurs conditions d’exercice, tout en ajoutant que les problèmes en éducation ne seront pas complètement réglés, mais qu’il s’agit d’un règlement qui permettra d’amener de nombreuses solutions. »
Il ajoute : « Nous remarquons un taux élevé d’insatisfaction envers le gouvernement, le personnel de soutien scolaire s’attendait à plus de reconnaissance et voulait des modifications plus importantes de ses conditions de travail. Il y a encore plusieurs problèmes à régler et nous serons les gardiens de nos conventions collectives. On va s’assurer que les éléments négociés seront respectés et mis en place. Nous poursuivrons nos revendications lors des prochaines négociations, car nous méritons davantage. »
Les résultats des votes ont été transmis à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui présentera les données colligées des autres fédérations lors du prochain conseil général des négociations. Il faudra attendre la suite avant de considérer que c’est accepté par la majorité des membres de la CSQ.
Monsieur Pronovost ajoute : « Je tiens à souligner ma solidarité envers le personnel de soutien scolaire des commissions scolaires crie et Kativik, dont les négociations se poursuivent pour le renouvellement de leurs conventions collectives. »
Front commun
Les membres de la CSQ, de la CSN, de la FTQ et de l’APTS concernés sont appelés à se prononcer démocratiquement dans leurs instances. Les assemblées générales se tiendront jusqu’au 19 février 2024 et le Front commun fera le point sur la situation après cette date.